Mais peut-on plaisanter avec l’état du monde, si tristounet ? De très nombreux adeptes de ce blog ont exprimé le souhait ardent d’une forme d’illustration de ses fortes pensées. Ainsi, beaucoup regrettent les apparitions graphiques de l’Ours, dont la philosophie originale et plantigrade continue pourtant d’irriguer nos bonnes feuilles électroniques. Prolonge-t-il son hibernation par une séclusion anti-Covid 19 ? Reste-t-il coincé dans sa tanière trop étroite ?
Les adieux de Plantu à la communauté médiatique, ce 1er avril, fournissent l’occasion de marquer la date, en saluant son grand art. Jean Plantureux a profondément marqué le lectorat français, tant par le génie savoureux de son crayon que par sa maîtrise sans faille du sens de l’actualité. Personne n’a croqué mieux que lui le cours bancal de nos sociétés et l’absurdité géopolitico-ironique du monde. Sans poisson aucun, voici son ultime dessin, philosophique, comme toujours. Merci, Jean !